Gilles Simon, à la recherche du GOAT de l’Open Blot Rennes

Tout d’abord, quelle est ta définition du GOAT ?

 

Au sens commun, c’est forcément le plus grand de tous les temps. Si on veut le décliner sur quelque chose de spécifique, on le juge sur une force un peu anormale, donc un joueur qui a un coup largement au dessus de la moyenne. Un truc qui sort vraiment de la norme.

 

 

Qui est le GOAT du coup droit sur cette 15e édition de l’Open Blot Rennes ? 

 

Peut-être Lucas Pouille. Il est vraiment à l’aise de ce côté là, il peut frapper très très fort dans toutes les positions. Que ce soit en plein coup droit ou en décalage. Il est solide et peut faire beaucoup de choses. Tristan Lamasine aussi est très solide niveau coup droit.

 

 

Concernant le revers, on a une petite idée…

 

Richard Gasquet, c’est sûr. C’est vraiment un des coups les plus sûrs que j’ai vu sur un terrain, de tous les temps. Je vois très peu d’autres joueurs pouvant à ce point ne jamais rater, s’ils veulent, sur un côté. Non seulement il peut être très spectaculaire, mais il a surtout une sécurité qui fait qu’il pourra la passer 200 ou 400 fois sans jamais la rater. C’est vraiment un coup extraordinaire.

 

 

Sur le service ? 

 

On a de plus en plus de clients. Peut-être Mats Moraing. Il est grand, sert très fort, et est capable de servir très fort en seconde. Bien sûr ça fera des doubles fautes à un moment mais il a cette variation là en plus. Il est capable d’envoyer un ace à 215km. En double, Albano Olivetti aussi c’est assez solide. En vitesse pure, c’est au-dessus de tout le monde. 

 

 

Et sur le retour ? 

 

Andy Murray. C’est un joueur toujours capable de la remettre, de toucher la balle. Il peut remettre énormément de premières balles dans le terrain, donc de faire jouer, même contre les bons serveurs. En seconde balle, il peut faire plus que ça. Il ne la ratera jamais, mais il peut décider d’être plus ou moins agressif. 

 

 

En résumé, qui serait le GOAT de l’Open Blot Rennes ? 

 

Il y a beaucoup de très bons joueurs, mais les plus durs à battre sont Richard Gasquet et Andy Murray. Ils ont un niveau de jeu au-dessus des autres. Alors oui, il y a le physique, ils n’ont plus 25 ans, c’est parfois plus dur mais disons qu’un jour où ils bougent bien, ça va être très compliqué.