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Clément Chidekh : « Je vois le tennis comme un problème à résoudre »

Clément Chidekh : « Je vois le tennis comme un problème à résoudre »

Clément, le tennis et toi, c’est une longue histoire…

 

Oui, je viens de Arles, j’ai commencé le tennis car mon père y jouait, vers 3 ans. J’ai joué à Arles jusque 13 ans, et j’ai été suivi par la Ligue. J’ai alors rencontré la personne qui m’accompagne ici aujourd’hui, Christophe Camus. Il avait une structure d’entraînement avec Julien Maes, pour moi c’était un rêve. Ils m’ont formé jusqu’à mes 17 ans, et j’ai passé mon bac, avec un an d’avance. Là je me dis que partir aux Etats-Unis, ce que j’avais déjà en tête, c’est un peu tôt. Je décide alors de partir à l’INSA Toulouse, qui fournit un bon programme pour les sportifs de haut niveau.

 

Pourquoi avoir déjà dans l’idée de partir aux Etats-Unis ?

 

Car je sais que plusieurs joueurs qui y sont passés ont bien marché ensuite. Je devais aller dans l’université d’Urbana Champaign (Illinois), où Kevin Anderson est passé. Ils avaient une super équipe, les coachs étaient bien, il y avait un super diplôme d’ingénieur, c’était une aubaine d’y aller. Ça n’a pas pu se faire, et je me suis retrouvé à faire une deuxième année à l’INSA Toulouse. Finalement, je suis parti à 19 ans à l’université de Seattle, où j’ai trouvé un super coach qui me suit, même à distance. Et cet été, je me retrouve à bien jouer sur le circuit.

 

Comment vont se dérouler ces prochaines années pour toi ? 

 

J’ai fait l’équivalent d’une année complète en deux ans à l’INSA. J’ai théoriquement fini ma deuxième année d’études aux Etats-Unis, il m’en reste deux autres à faire pour valider un Bachelor de Maths à l’université de Washington. Mon but, c’est d’avoir mon diplôme et de me lancer sur le circuit à 100%, pour voir jusqu’où je peux monter.

 

Pourquoi ne te lancer avant ?

 

Car on ne change pas une équipe qui gagne. Ça s’est très bien passé cette année, j’ai encore beaucoup de choses à travailler. Dans le tennis, il y a des hauts et des bas. Cet été c’était un haut, et c’est tentant de prendre ce genre de décision quand on est en haut, mais je ne vais peut-être pas jouer à ce niveau toute l’année. Il faut que je bosse encore, et quand je jugerai que j’ai les armes nécessaires pour y aller, j’irai.

 

Pourquoi avoir voulu ce bagage universitaire ?

 

Ça fait partie de mon équilibre de vie. Je n’ai jamais été déscolarisé, ça me fait du bien, et les maths et sciences, ça me plait. Ça fait aussi ma force sur le terrain. Je joue relâché car je sais que j’ai quelque chose derrière, je rencontre d’autres personnes d’un autre milieu. C’est aussi car ça me fait du bien, et pas juste pour avoir un diplôme ou un back-up si le tennis ne marche pas.

 

Qu’est-ce qui change lorsque tu es en cours ?

 

C’est différent, on n’est pas toujours concentré sur le tennis. Je pense à autre chose, j’ai un autre projet, c’est un univers différent. Ce sont vraiment deux parties de moi différentes, et il faut les laisser s’exprimer.

 

C’est important pour un sportif d’avoir un point de fixation hors de son sport, selon toi ?

 

Oui, si on ne pense qu’à ça… Pour la majorité ça marche comme ça je crois, même si pour d’autres ça peut marcher. Avoir une passion à côté, tant qu’elle ne vient pas en contradiction avec son sport, c’est bien.

 

Est-ce parfois compliqué de combiner les deux ?

 

Oui, il y a des moments où c’est dur. Après c’est un choix, pendant les exams on s’entrainera moins par exemple. Mais c’est aussi valorisant de réussir ses exams, bosser et réussir à faire des choses, progresser dans les études, ça fait du bien pour la confiance. Ce qu’on perd parfois en entraînement, on le gagne en estime de soi.

 

Est-ce que tes études te servent au niveau de la concentration, notamment le fait d’étudier les sciences ? 

 

C’est sûr à 100%, dans les deux sens. Le tennis m’aide à l’école, et l’école m’aide dans le tennis. Ce n’est pas du tout le même type de concentration, mais être tout le temps obligé de bosser les deux, ça me donne un avantage. Concernant les sciences, je pense que ça m’aide désormais, car je vois davantage le tennis comme un problème à résoudre. Parfois je rentre sur le court et je me dis que même si ça se passe mal, je vais réussir à trouver une solution. Ça structure mon esprit et m’aide à trouver des solutions sur le court. 

Clement CHIDEKH OBR 2021
Clement CHIDEKH OBR 2021 ©Remy Chautard
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